Abstract
On ne peut pas rester indifférents lorsqu’un écrivain prolifique nous signale la création qu’il juge la plus significative à ce jour dans son œuvre. Son choix nous révèle, notamment, sa prédilection pour certains thèmes et genres narratifs, ainsi que les objectifs qui motivent l’écriture du livre. Prenons pour exemple
l’entretien que Mario Vargas Llosa a accordé au journaliste brésilien Ricardo Setti en 1988, au cours duquel l’auteur reconnaît que, à ce jour, « La guerra del fin del mundo [es] su libro más importante » (The Paris Review 243). Écrire le roman a représenté un défi de quatre ans, pendant lesquels il a travaillé entre
dix et douze heures par jour, faisant face à une quantité de matériel vertigineuse (243-244). Il raconte :
l’entretien que Mario Vargas Llosa a accordé au journaliste brésilien Ricardo Setti en 1988, au cours duquel l’auteur reconnaît que, à ce jour, « La guerra del fin del mundo [es] su libro más importante » (The Paris Review 243). Écrire le roman a représenté un défi de quatre ans, pendant lesquels il a travaillé entre
dix et douze heures par jour, faisant face à une quantité de matériel vertigineuse (243-244). Il raconte :
Original language | French |
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Pages (from-to) | 116-135 |
Number of pages | 20 |
Journal | Les Ateliers du Séminaire Amérique Latine |
Volume | 10 |
Publication status | Published - 2017 |